Star's End

Rentrée de la maternité vendredi matin avec les choupettes 🙂 Histoire de me sortir de la trilogie tétées – couches – lessives, j’ai réalisé à la demande de Pandinou des petits cakes au chocolat. La dose de pâte idéale pour mon moule 6 mini cakes T*fal, la recette est vraiment très simple.

Pour 6 mini cakes

Préparation 10 min
Cuisson 35 min

1 tablette de chocolat dessert (200 g)
2 œufs
70 g de sucre
80 g de beurre
4 cuil à soupe de farine

Faire fondre le chocolat en morceaux avec le beurre à feu doux (ou au bain-marie).
Séparer les blancs des jaunes d’œufs. Dans un saladier, mélanger les jaunes avec la moitié du sucre. Ajouter la préparation chocolat – beurre et mélanger.
Monter les blancs en neige ferme avec le reste de sucre.
Ajouter délicatement les blancs dans la préparation au chocolat. Verser dans le moule et enfourner à 180º (th. 6) pour environ 35 min.
Servir tiède ou froid, avec une boule de glace ou une crème anglaise.

Le mois de juin en Bretagne malgré des débuts fort prometteurs en ensoleillement se dégradant rapidement, mes brochettes prévues ce soir se sont transformées (je suis magicienne à mes heures) en couscous express. N’ayant ni le temps ni le courage de préparer the couscous « comme là bas dis », voici une version « on passe à table dans 30 min » …

Pour 4 personnes
4 cuisses de poulet, pilons et hauts de cuisse séparés
4 carottes
3 courgettes
1 oignon
1 boîte de pois chiches
bouillon de légumes, de poulet (maison ou en cube)
2 cc de ras-el-hanout
1 cc de gingembre en poudre
1 cc de paprika doux
1 cc de poivre noir en poudre
une dosette de safran
du cumin

Tout d’abord, couper les carottes épluchées et les courgettes en tranches pas trop minces. Emincer l’oignon.
Dans la cocotte, faire revenir le poulet avec l’oignon dans de l’huile. Quand le poulet est doré, ajouter le gingembre, le ras-el-hanout, le paprika, le safran et le poivre. Couvrir de bouillon tiédi. Fermer la cocotte, et compter 15 min de cuisson à la mise sous pression.
Débarrasser le poulet à l’aide d’une écumoire. Mettre les légumes dans le bouillon, refermer la cocotte et cuire 10 min à la mise sous pression.
Remettre alors la viande dans la cocotte, rectifier l’assaisonnement, saupoudrer de cumin, ajouter les pois chiches et laisser mijoter jusqu’au moment de passer à table.
Servir avec de la semoule et de la « dynamite » : mélanger une louche de bouillon avec une dose de harissa dépendant de la force désirée.
Nb : ce soir, vu l’amour de Pandinou pour les « saucisses qui piquent », j’ai ajouté des merguez grillées …

En cette fin de grossesse longuissime (oui, la délivrance ne sera pas un vain mot), la station debout m’étant assez pénible, je dois opter pour des plats qui se préparent rapidement. Pas question de passer 40 min à faire une crème de citron, et 20 min à pétrir la pâte …. du coup, j’ai opté pour une pâte sablée toute prête (honte à moi, en plus elle n’était pas vraiment à la hauteur de mes espérances – trop sucrée) et une crème ultra rapide à réaliser à base de lait concentré et de jus de citron en bouteille 🙂
Au final une tarte très crémeuse, ce qui a surpris Panda car ma tarte au citron est beaucoup plus acidulée d’habitude, mais tout à fait délicieuse pour un palais pas trop attiré par l’amertume du citron. A essayer avec du pamplemousse, du citron vert …

pâte sablée sucrée
Pour la garniture :
1 boîte de lait concentré sucré
270 ml de jus de citron
2 oeufs

Préchauffer le four à 180º chaleur tournante.
Faire précuire la pâte sablée à blanc pendant 10 min.

Ajouter les oeufs au lait concentré puis les jus de citron au fur et à mesure en mélangeant au fouet pour faire épaissir.
Verser la préparation au citron sur le fond de tarte précuit.

Enfourner 15 minutes et laisser refroidir avant de mettre au réfrigérateur. Servir bien frais.

Pour utiliser des bananes qui ont mûrit plus vite que prévu, il y a l’option banana bread pour le petit dej. Voici un nouveau débouché tout à fait sympathique quand les beaux jours arrivent : une crème glacée à la banane !

Crème glacée à la banane
source : glaces.org

Pour un gros demi-litre de glace

3 bananes (vraiment) bien mûres
100g de sucre
350ml de lait
100ml de crème fraiche

Epluchez les bananes, coupez-les en rondelles. Mixez le tout.
Passez le jus pour éliminer toute trace de grumeaux.
Turbinez ou passez en sorbetière une vingtaine de minutes.

Envie d’exotisme, une fois encore pour braver la pluie et les orages. Petit essai de pastilla version grand format. Je me suis largement inspirée de la recette de Passsion culinaire surtout pour la disposition des feuilles de brick dans le moule, très bien illustrée.

Pour 4 personnes
Temps de préparation : 15 min
Temps de cuisson : 45 min

6 feuilles de brick
350 g de viande hachée
1 oignon
1 poivron vert
1 c. à café de concentré de tomates
1/2 c. à café de Harissa
un bon peu d’épices « Cuisinez tout à la marocaine » de Ducros
Sel et poivre noir
Huile d’olive et beurre

Préparation de la farce :
Dans une sauteuse, faire chauffer un peu d’huile d’olive. Ajouter l’oignon émincé, le poivron coupé en petits morceaux et la viande hachée puis faire rissoler le tout. Ajouter les épices, le concentré de tomates, la Harissa. Faire cuire le tout sans arroser d’eau. Rectifier l’assaisonnement. Laisser refroidir.

Montage :
Préchauffer le four à 180º
Faire fondre le beurre et se munir d’un pinceau pour badigeonner toutes les feuilles de bricks, ceci va permettre de mieux les travailler avant la cuisson et de leur donner une jolie dorure croustillante.
Placer trois feuilles de brick en les chevauchant, mettre une quatrième au centre.

Ajouter toute la farce en l’étalant partout de manière à épouser la forme du moule.

Placer les deux dernières feuilles de brick et faire entrer le contour de manière à former une galette bien ronde.
Enfourner 35 min, la pastilla doit être à peine dorée.
Servir avec une salade (du jardin).

Plat délicieux s’il en est, 5 min de préparation et on peut l’oublier tranquillement au four … Une recette de Julie Andrieu (dans le livre « Julie cuisine à l’avance »).

1 lapin fermier
3 gousses d’ail
3 branches de romarin frais
12 petites échalotes dans leur peau
10 cl de vinaigre balsamique
1 bouteille de vin blanc sec fruité (par exemple un chardonnay)
10 cl d’huile d’olive
sel et poivre du moulin

Préchauffez le four th 5-6 / 160º. Coupez le lapin en morceaux et lavez-les sous l’eau froide. Séchez-les. Epluchez l’ail, hachez-le et mélangez-le avec le romarin et un peu de sel et de poivre. Enrobez les morceaux de lapin de cette préparation. Disposez-les dans un plat allant au four.
Mélangez le vinaigre balsamique, le vin blanc et l’huile d’olive et arrosez le lapin à niveau. Recouvrez de papier sulfurisé. Enfournez et laissez cuire 3 heures, en retournant les morceaux plusieurs fois pour qu’ils ne dessèchent pas. Ajoutez les échalotes au bout d’une heure de cuisson. Veillez à ce qu’il reste un fond de jus au terme de la cuisson. 10 min avant la fin de cuisson, ajoutez le foie du lapin s’il y a des amateurs.
Sortez le plat du four. Versez la sauce dans un bol, laissez-la tiédir et dégraissez-la. Disposez les morceaux sur le plat de service, nappés de sauce.
Accompagner de polenta à l’huile d’olive.

L’huile de sésame est un ingrédient rare mais extrêmement parfumé. J’aime beaucoup sa saveur particulière sur des légumes juste revenus au wok, encore un peu croquants ou pour agrémenter des crudités toutes simples. Cette huile perd son parfum à la cuisson, elle est donc à réserver pour l’ajout au moment du service.
Elle est utilisée ici dans une marinade / laque sur du canard.

Pour 4 personnes
2 magrets de canard
Pour la marinade :
3 cuillères à soupe d’huile de sésame
3 cuillères à soupe de miel crémeux
3 cuillères à soupe de sauce soja
2 cuillères à soupe de sucre en poudre
3 cuillères à soupe d’eau chaude

Délayer le miel dans l’eau chaude. Ajouter l’huile, la sauce de soja et le sucre en poudre. Bien mélanger.
Entailler la peau des magrets de croisillons profonds. Les placer dans un plat creux, verser la marinade et bien la répartir. Filmer le plat (l’huile de sésame a une odeur très pénétrante) et laisser mariner quelques heures au réfrigérateur.
La cuisson : égoutter soigneusement les magrets. Préchauffer le grill du four. Déposer les magrets sur la grille (avec la lèchefrite en dessous, le nettoyage sera moins douloureux), peau sur le dessus et laisser rôtir de 12à 15 min en fonction de l’épaisseur des magrets et de la cuisson souhaitée.
Pendant ce temps, faire réduire la marinade pour obtenir une consistance sirupeuse et épaisse.
Servir les magrets tranchés, nappés de sauce réduite et accompagnés de purée de patates douces à la muscade.

Hommage à l’été qui pointe son nez, et envie d’utiliser mon super blender de compet (achat compulsif il y a deux ans …. que je commence à peine à maîtriser). Envie aussi de frais, d’oncteux, de fruité …. bref, quelques instants de préparation et un bon quart d’heure de dégustation les yeux dans le vague, en écoutant du Leonard Cohen …

Pour 3 à 4 verres
150 g de brisures de framboises surgelées
1 banane bien mûre en tranches
25 à 40 cl de lait froid (en fonction de l’onctuosité recherchée)

Placer le tout dans le blender et mixer jusqu’à consistance épaisse. Servir immédiatement avec une paille ….

Rien de bien compliqué à faire, juste une découverte récente : le curry panang, parfumé mais pas pimenté, ce qui me convient parfaitement. Pandinou a décrété que c’était « son repas préféré » (oui, merci, les chevilles vont bien). Accompagné d’un bon riz thaï, c’est vraiment parfait !

Pour 4 personnes
700 g de sauté de porc
1 oignon moyen émincé
1 cuil à café de pâte de curry panang
400 ml de lait de coco
huile végétale neutre
citron vert

Faire revenir la viande dans une cuillère à soupe d’huile, jusqu’à coloration légère. Réserver. Dans la même sauteuse (ou le wok), faire revenir l’oignon émincé, puis ajouter la pâte de curry et laisser revenir en remuant 1 min.
Ajouter le lait de coco, remuer et porter à frémissement.
Ajouter alors la viande réservée et laisser mijoter à couvert une vingtaine de minutes. Servir avec du riz.

Les gaufres, c’est trop super bon … mais c’est aussi assez fastidieux à réaliser, 9 min de cuisson pour chaque tournée, 2 gaufres par tournée … à moins d’investir dans 3 gaufriers je ne vais jamais suivre la cadence !
Les faire un peu à l’avance, mouif, mais elles deviennent molles, les congeler j’ai eu peur que ça soit encore pire. Et j’en ai discuté avec mes copines, l’une d’elle m’a donné son truc pour des gaufres presque aussi croustillantes et moëlleuses que des fraîches : les laisser décongeler au frigo, et au moment de servir les passer quelques minutes au grille-pain à mi-puissance (faut pas les griller non plus).
J’ai fait le test avec une fournée, et si elle ne sont pas aussi délicieuses que tout juste sorties du gaufrier, ça fait quand même largement illusion !
Astuce à conserver d’urgence !