Avec les beaux jours (printanier sur la Bretagne aujourd’hui, pourvu que ça dure), j’ai ressorti mon super blender, avec un méga envie de smoothie aux fruits. Après une rapide inspection, et dans le crâne l’idée qu’il faut que je vide mon congélateur en prévision des beaux jours, voici une délicieuse boisson veloutée mangue-framboise, que j’ai dégustée pied nus dans la pelouse, sous le soleil … comme dirait l’autre « Il en faut peu pour être heureux » 😉
Pour 1 verre
1 tranche de mangue surgelée décongelée
des brisures de framboises surgelées : l’équivalent de 4 à 5 cuil à soupe
un peu de sucre (au goût)
10 cl de lait
un peu de jus d’orange
Décongeler les fruits. Les mettre dans le bol du blender, ajouter le lait et mixer. Si le mélange est trop épais, ajouter un peu de jus d’orange et mixer un petit coup. Sucrer si nécessaire.
Verser sur des glaçons et déguster.
Aujourd’hui, nous avons récupéré Pandinou, qui a passé une semaine de vacances chez ses grands-parents. Du coup, quand il a demandé à manger « du riz qui se mange avec des baguettes », malgré le fait que mon menu prévoyait une soupe de pois chiches, j’ai changé mon fusil d’épaule et regardé si j’avais de quoi bricoler un riz cantonais. Un peu de riz thaï, des crevettes surgelées, des petits pois surgelés aussi …. un schlouk de sauce soja et hop, un repas prêt en moins de 15 min.
2 mesures de riz thaï
2 oeufs
sauce soja
80 g de petits pois
150 g de crevettes surgelées
1 petit bocal d’épis de maïs
1/2 oignon
Faire cuire le riz au rice cooker (c’est mon ustensile de cuisine favoris ces derniers temps).
Battre les oeufs avec un peu de sauce de soja. Faire fondre du beurre dans une poêle, y jeter les oeufs, laisser cuire 5 min, retourner et laisser cuire à nouveau 5 min de l’autre côté. Déposer l’omelette dans une assiette.
Faites cuires les petits pois selon les indications du paquet, faire décongeler les crevettes.
Dans une sauteuse ou un wok, verser un peu d’huile neutre. Faire revenir l’oignon émincé, puis les crevettes, les petits pois et les épis de maïs coupés en petits morceaux.
Réserver, puis faire revenir le riz cuit.
Ajouter le mélange de légumes et crevettes, et l’omelette coupée en lanières. Réchauffer quelques minutes et servir avec de la sauce soja.
Nouvel avatar de ma recette de charlotte favorite : les poires (la même que celle réalisée pour l’anniversaire de Panda), accompagnée pour l’occasion d’un coulis de chocolat.
Pour la charlotte :
1 boîte format 4/4 de poires au sirop
250 g de mascarpone
250 g de fromage blanc
30 g de sucre
2 feuilles de gélatine
une trentaine de biscuits cuillère
Mélanger le mascarpone et le fromage blanc.
Faire tremper les feuilles de gélatine à l’eau froide. Faire fondre le sucre dans 1 cuil à soupe d’eau sur feu doux. Quand le sucre est fondu, faire fondre la gélatine dedans. L’ajouter à la préparation au mascarpone.
Chemiser un moule à charlotte de film alimentaire en laissant largement dépasser. Tremper les biscuits dans le sirop des poires (additionné éventuellement d’un alcool – pour ma part j’ai laissé nature, il y avait des enfants dans l’assistance), et en tapisser les bords du moule.
Mettre un peu de préparation au mascarpone dans le fond du moule. Ajouter les poires coupées en lamelles, puis une couche de biscuits trempés. Recommencer l’empilement dans le même ordre : mascarpone, fruits et terminer par des biscuits. Rabattre le film alimentaire, tasser doucement et laisser prendre au moins 12h au frais.
Pour le coulis de chocolat :
Mettre à bouillir 125 ml de lait.
Mélanger 100 g de sucre et 25 g de cacao (Van Houten), les verser dans le lait et mélanger au fouet pour dissoudre.
Hors du feu, ajouter 40 g de beurre en morceaux et 40 g de chocolat pâtissier. Lisser à la spatule et laisser refroidir.
Cette semaine, pas de Pandinou, en vacances chez ses grands parents (qui vont mettre une bonne semaine à récupérer, mais c’est un autre sujet). Donc, après la décadence culinaire (commander une pizza et la manger avec les doigts devant une série américaine, ou confectionner des hamburgers – encore que j’ai hésité à passer au McDrive, si si … même pas honte), voici revenue un peu d’énergie pour cuisiner des trucs que je ne ferais pas pour Pandinou : des sushis … Un peu délicat à réaliser, le plus difficile étant souvent de trouver les bons ingrédients.
Les feuilles de nori, le riz japonais « spécial sushis », le vinaigre de riz, le gingembre au vinaigre, autant de bonnes raisons pour moi de hanter Belasie 🙂
La note de Panda : 17,5/20 (en fait il avait d’abord mis 18, mais il a trouvé que la quantité n’y était pas, le goinfre). Assez fière de moi sur ce coup là 😉
Maki-sushis
Pour 2 personnes
250 g de riz japonais « Shinode »
3 cuil à soupe de vinaigre de riz
1 cuil à soupe de sucre en poudre
2 cuil à soupe de saké
1 beau pavé de saumon en finesz lanières
environ 1/3 de concombre en fines lanières
du wasabi (condiment vert au raifort – « moutarde japonaise »)
un bocal de gingembre au vinaigre
Tout d’abord, rincer le riz à grande eau, puis le faire cuire au rice-cooker selon les indications du fabricant.
Quand le riz est cuit, le laisser un peu au chaud dans sa vapeur, je le trouve bien meilleur ensuite. Préparer l’assaisonnement du riz : mélanger le vinaigre de riz, le sucre et le saké. Mettre le riz dans une jatte, l’arroser du mélange précédent, bien mélanger. En fonction du temps dispo, sécher le riz au sèche-cheveux ou le laisser sécher et refroidir à l’air libre.
Roulage des sushis : sur une natte en bambou (c’est faisable sans, en plus hasardeux car les noris collent aux doigts), disposer une feuille de nori. Etaler une couche uniforme et fine de riz. Disposer des lanières de saumon et de concombre, puis rouler en serrant bien.
Déposer dans un plat, recouvrir de film alimentaire jusqu’au moment de servir.
Pour le service, découper les rouleaux en 6 ou 8 morceaux avec un couteau très tranchant. Accompagner de gingembre au vinaigre et de sauce de soja claire.
Si je réalise très souvent du riz au lait (pour les gourmands qui hantent parfois ma cuisine ….), je n’avais jusqu’ici jamais fait de gâteau de riz. J’ai donc proposé cela hier soir, réalisation ce matin, tranquille, parce que c’est un dessert très simple à réaliser mais qui demande du temps …
Tout d’abord, il faut réaliser un riz au lait. La recette est simple : faire bouillir 1 l de l’ait avec une gousse de vanille fendue et grattée. Dans une autre casserole, faire bouillir de l’eau. Quand elle bout, y faire blanchir 3 min 250 de riz rond à dessert. Egoutter, puis verser dans le lait après avoir enlevé la vanille. Ajouter 50 g de beurre, une pincée de sel et faire cuire à feu très doux 15 min (pour ma part, sur le plus petit feu avec un diffuseur). Ajouter alors 100 g de sucre et laisser cuire encore une vingtaine de minutes (ou jusqu’à ce que le riz soit parfaitement fondant).
Oter du feu, ajouter 2 oeufs battus.
Caramélisation du moule : dans un moule en Pyrex (y’a que ça de vrai), mettre 60 g de sucre en poudre, et poser le moule sur feu doux. Laisser caraméliser doucement sans remuer (oui, il faut absolument résister à la tentation, sinon le sucre cristallise et il faut tout recommencer …). Quand tout le sucre est cuit, fermer le feu et remuser le moule (avec des gants, hein, c’est sérieusement chaud) pour napper les parois. Laisser refroidir quelques minutes, puis verser le riz au lait dans le moule. Enfourner à 170º pour 40 min. Démouler tiède.
Un des régals de Pandinou : le poisson …. et les patates ! Forcément ce plat fait partie de ses favoris …
Gratin aux deux saumons
Cuisine et Vins de France
1 kg de pommes de terre charlotte
300 g de pavés de saumon frais
200 g de tranches de saumon fumé
50 cl de crème liquide
30 g de beurre
sel, poivre du moulin
Epluchez les pommes de terre, coupez les en fines lamelles sans les laver pour qu’elles ne rendent pas leur amidon. Mettez-les dans un saladier, salez, poivrez. Mélangez délicatement avec les doigts pour bien répartir l’assaisonnement.
Préchauffez le four th. 6 (180º). Détaillez le saumon frais en tranches pas trop épaisses. Beurrez un plat à gratin. Disposez successivement une couche de pommes de terre, une couche de saumon fumé, une couche de pommes de terre, une couche de saumon frais et terminez par une couche de pommes de terre.
Nappez le plat de crème liquide et enfourne 1h15. Servez chaud.
Petit dessert simplissime, mais un régal pour les fan de citron :
pour la pâte à sablés :
185 g de farine
95 g de sucre
95 g de beurre mou en petits morceaux
un pincée de sel
1 oeuf
Mettre dans le robot la farine, le sucre, l’oeuf et le sel. Donner un coup pour sabler le mélange, puis ajouter le beurre en petits morceaux. Mettre à tourner jusqu’à ce que la pâte forme une boule. Filmer et laisser au frigo pour 30 min. 2taler entre deux feuilles de papier sulfurisé, découper à l’eomporte pièce. Cuire à 180º une dizaine de minutes. Mettre à refroidir sur une grille.
Lemon curd – recette de Trish Deseine
Mélanger dans une casserole moyenne 150 gr de sucre en poudre, 4 oeufs entiers, 100 gr de beurre en petits morceaux. Ajouter le zeste rapé de 2 beaux citrons non traités et le jus en pressant bien (et en enlevant les pépins).
Mettre cette casserole au bain-marie (je l’ai mise dans une poele à bord assez hauts avec de l’eau dedans) et fouetter au fouet à main pendant 20 mn jusqu’à ce que la préparation épaississe et prenne l’aspect d’une crème patissière. Il faut que l’eau de la poele frémisse mais pas à gros bouillons.
Laisser tiédir et mettre dans 2 petits pots fermés si vous voulez la garder au frigo quelques temps.
Nouvel avatar de la cuisson en croûte de sel, un essai à moitié convaincant avec de la viande rouge. L’idée n’est pas mal, mais demande un petit retravail. J’aime la viande crue, donc ça ne m’a pas gênée, mais j’en connais qui auraient été rebutés.
Côte de boeuf au gros sel
1 côte de boeuf
1 kg de gros sel
disposer un lit de gros sel dans un plat. Disposer la côte dessus, recouvrir de gros sel.
Au four préchauffé th 8 – 220º pour une vingtaine de minutes. Nb : à mon avis, un peu plus chaud un poil plus longtemps.
J’ai accompagné ça d’un confit d’échalotes et de pommes de terre grenaille vapeur.
Confit d’échalotes
3 grosses échalotes
1 pincée de sucre
1 bon morceau de beurre
1/2 verre d’eau
une cs de vinaigre de vin
Emincer finement les échalotes. Faire fondre le beurre dans une petite casserole, ajouter les échalotes et faire revenir à feu très doux sans coloration. Ajouter l’eau, le sucre, le vinaigre, saler et poivrer. Laisser réduire et compter à feu très doux une quinzaine de minutes.
Parce que j’ai oublié de prendre du Nutella vendredi en passant faire les courses, j’ai fait un tour pour voir s’il y avait un moyen de faire une pâte à tartiner soi-même … je suis tombée (pas tout à fait par hasard, though) sur cette recette chez Marie-Laure (encore elle). Le goût est carrément là , la texture est encore à améliorer – peut-être en repassant la poudre de noisettes au robot, car on sent les petits grains.
Ingrédients
* 100 g de chocolat
* 60 g de beurre
* 100 g de lait concentré sucré
* 40 g de noisette en poudre
* 3 cuillères à soupe de lait
Préparation
1. Faire fondre le chocolat et le beurre au micro-onde en mélangeant toutes les 30 secondes (très important pour que le chocolat ne brûle pas, si ça brûle même un tout petit peu ça gâche le goût de l’ensemble de la préparation).
2. Ajouter le lait concentré sucré.
3. Ajouter les noisettes en poudre et le lait.
Remarque : la pâte à tartiner se conserve 2 à 3 semaines au réfrigérateur.
Fin d’hiver, passage à l’heure d’été cette nuit … mais les soirées sont encore fraîches, alors un bon plat qui réchauffe, avant les repas sur la terrasse et le rosé bien frais …
Potée à ma façon
6 carottes
6 pommes de terre
200 g de haricots cocos secs, trempés 12h
1/2 chou blanc (ou vert, au choix)
3 gousses d’ail
1 oignon piqué de 2 clous de girofle
environ 600 g de viande 1/2 sel (palette, jarret …) dessalée 12h, en changeant 2 à trois fois l’eau
Mettre les viande et les haricots dans la cocotte, couvrir d’eau. Fermer, mettre sur position 2 et compter 20 min de cuisson à la mise sous pression.
Au bout de ce temps, ajouter les légumes. Refermer, mettre sur position 1 et compter 15 min à la mise sous pression.
Servir très chaud la viande entourée des légumes, et accompagner d’un vacqueyras.
