Il y a une éternité … CityZen et moi-même avions lancé, entre nous, une série de défis graphiques … un thème, une date et hop, chacun de nous devait produire puis poster son interprétation du défi …
Il en reste quelques traces sur DeviantArt.
Il y a 2 semaines, nous avons repris notre petit jeu. Le thème était donc « Cet autre … impossible ».
Notes de l’auteur : Les points de suspension m’ont laissée un moment perplexe, mais d’une certaine façon laissaient une grande liberté de mouvement et d’interprétation. Après avoir trituré le thème pendant 48h dans tous les sens, l’idée s’est imposée : dans les points de suspension s’est écrit naturellement le mot moi. Moi, telle que j’aurais pu être, les rêves à réaliser ou qui restent à jamais inaccessibles.
L’interprétation du thème étant close, restait la réalisation … parmi tout ce qui m’encombrait la tête, j’en ai choisi trois : la danse, les voyages et rencontres un peu mythiques, et forcément, la famille nombreuse …
Aurais-je le temps de tout faire dans une vie ? Réponse … plus tard.
Dommage que les blogs n’intègrent pas la composante olfactive, car ce soir le parfum qui s’échappait de la cuisine était un vrai pousse au crime. Je me suis très largement inspirée de la recette de soupe de pois chiches du livre « Soupes du jour » aux éditions Marabout, légèrement adaptée au contenu de mon placard.
Soupe de pois chiches façon orientale
1 boîte 1/2 format de pois chiches
1 boîte 1/2 format de tomates pelées (avec le jus)
1 1/2 cuil à café de cumin en poudre
1 cuil à café de curry
1/2 cuil à café de coriandre en poudre
1 oignon émincé
1 gousse d’ail
2 cuil à soupe d’huile d’olive
Faire chauffer l’huile d’olive dans une grande casserole. Y faire revenir les épices quelques instants (là si tout va bien une tête va passer dans la porte de la cuisine pour demander ce qu’on mange ce soir …). Ajouter les oignons et l’ail émincés, laisser cuire 5 min sur feu doux. Ajouter les pois chiches rincés et égouttés, les tomates et environ 35 cl d’eau. Porter à ébullition, couvrir et laisser mijoter 30 min.
Mixer pas trop finement, servir bien chaud, avec de la coriandre ciselée et des raisins secs.
Après avoir enfin déniché des combavas dans mon magasin exotique favori, j’ai mis à macérer ce précieux et rare agrume, afin de réaliser un rhum arrangé délicatement parfumé …
Punch combava
1 litre de rhum blanc
râper un zeste d’un combava
1 gousse de vanille coupé en deux
150 gr de sucre roux
Pour faire rapide en semaine, rien ne vaut un bon plat mijote la veille … en autocuiseur (hé oui, c’est pas parce que j’ai du temps que je vais le gâcher – je dois dormir aussi).
Petit bricolage à partir de diverses recette glanées ici & là … très savoureux – et encore meilleur réchauffé !
Goulash de boeuf rapide
Pour 4 personnes
Préparation 15 min
Cuisson 1h15
700 g de boeuf à braiser
1 petite boîte de tomates pelées
2 cc de paprika doux
2 pincées de cumin
1 cube de bouillon de boeuf
origan
2 oignons
1 gousse d’ail
Couper la viande en cubes. Emincer les oignons. Eplucher et écraser l’ail.
Dans la cocotte, faire chauffer de l’huile. Y faire fondre légèrement les oignons et l’ail. Ajouter le paprika, le cumin, les tomates avec leur jus et le cube de bouillon de boeuf. Laisser mijoter une quinzaine de minutes.
Ajouter alors la viande, couvrir et compter 1h de cuisson à la mise sous pression.
Un peu en vrac, le dimanche soir, affalée dans le canapé face � la cheminée … Peu de cuisine ce week-end (malgré des envies d’huîtres chaudes et de pavés de turbot) pour cause de plein de choses � faire et d’invitation chez Belle-Maman.
Travail sur les plans de la future nouvelle cuisine d’abord (hé oui) : budget � prévoir, implantation envisagée … je commence � rêver un peu. Comme pas de Pandinou, ciné samedi soir, après le très décevant match Pays de Galles – France.
Nous avons succombé � la folie « Ch’ti » (beaucoup � cause de l’horaire de la séance, aussi) : vraiment un film sympathique, simple et réjouissant. Pas de prise de tête, mais les portraits de gens humains et sensibles. On sort de l� dedans avec un nouvel espoir sur la nature humaine : non, ils ne sont pas tous pourris !
Et pour le dîner de dimanche, après le repas dominical, une traditionnelle soupe, légère et agréable : haricots cocos et légumes. Pas de photo parce qu’une jolie photo de soupe, sans de la vaisselle tendance c’est difficile, mais rien qu’� humer au dessus de la gamelle mettait les papilles en émoi !
Soupe de cocos
Pour 4 convives
250 g de cocos secs, mis � tremper 12 h
3 carottes
2 blancs de poireaux
1,5 l d’eau
2 cubes de Kub’Or
Mettre les carottes épluchées et coupées en rondelles, les poireaux coupés en rondelles et les haricots égouttés dans l’autocuiseur. Ajouter les Kub’Or. Fermer la cocotte, compter 45 min de cuisson � la mise en pression.
Quand les légumes sont cuits, mixer finement, saler, servir bien chaud avec un peu de pain de campagne grillé.
Improvisation hier soir, largement inspirée d’une recette de coquelets à la normande trouvée sur un forum ….
Pas de photo, les Pandas étaient affamés et mon appareil rangé dans le bureau … ils n’auraient pas attendu 🙂 Coquelets au cidre
Pour 2 fois 2,5 convives 😉
2 beaux coquelets
1/2 bouteille de cidre
1 oignon
1 carotte
bouquet garni
Emincer l’oignon, éplucher la carotte et la couper en tranches.
Faire revenir oignon et carotte dans du beurre, ajouter les coquelets et les faire dorer sur toutes les faces.
Mouiller avec le cidre, saler, poivrer, ajouter le bouquet garni, baisser le feu, couvrir et laisser mijoter 40 min.
Au bout de ce temps, sortir les coquelets, les couper et garder au chaud. Filter la sauce de cuisson, la faire réduire un peu, ajouter une bonne cuillère à soupe de crème fraîche et servir le coquelet nappé de sauce à la crème avec des pâtes et des haricots verts.
Je me suis mise il y a quelques temps aux bijoux en perles de cristal …. même si je n’ai pas encore fait des merveilles (mais j’y travaille). J’inaugure donc aujourd’hui une nouvelle catégorie, qui ne sera probablement pas aussi fournie que celle de mes recettes de cuisine, mais tout doit démarrer un jour.
Je rentre tout juste de mon club d’oenologie … 5è stage, ou quelque chose comme cela. Des découvertes, des belles surprises, une bonne ambiance et des intervenants passionnés, il n’en faut pas plus pour se piquer à l’amour du vin, et des choses bien faites.
Comme chaque soirée, un thème : une appellation, un vignoble, un cépage voire un domaine (on parle dans ce cas de verticale ou d’horizontale).Ce soir, ce sera une dégustation de savennières, petite zone d’AOC pas très loin d’ici, finalement.
La zone d’appellation de Savennières se situe à 15 km au sud d’Angers. Elle produit des exclusivement des vins blancs à partir du cépage chenin. La principale caractéristique de ce cépage est d’apporter à la fois de l’acidité et de la rondeur. C’est un cépage local aux pays de Loire (il est également à la base des coteaux-du-layon), on en retrouve trace au VIè siècle dans la région. Les arômes sont riches et complexes : fruits jaunes (coing, pêche), fleurs blanches (verveine, acacia), dans l’évolution il devient minéral (pierre à fusil, silex).
Le terroir de savennières est principalement composé de schistes et de roches vocaniques.
Pour plus de détails sur le vignoble, on peut se reporter ici.
Encore donc une belle découverte, dégustation intéressante, des vins atypiques mais toujours très agréables. Des vrais « vins de vignerons », pas formatés, pas conformes ….
Histoire de rigoler, de goûter, et de manger avec les mains, aussi, j’ai préparé pour ce midi des kebab, de A jusqu’� Z, et cela n’a rien de fast-food 😉
C’est une recette de fisslisa que j’ai noté il y a un paquet de temps, pour les pitas, j’ai refait une recherche pour trouver une façon de faire avec ma MAP, et j’ai trouvé la recette de Anne de Papilles et Pupilles sur Goosto. Résultat très très bon selon Panda (qui chope de temps en temps un kébab quand il va se balader en ville sur l’heure de midi).
Le principe : Il s’agit d’une viande rôtie (ou veau, poulet, dinde, agneau, boeuf haché) servie dans un pain pita que l’on coupe sans aller jusqu’au fond pour faire comme un petit godet qu’on remplira dans l’ordre : d’une feuille de salade, 1 ou 2 rondelles très fines de tomate, 1 ou 2 rondelle d’oignon rouge cru (facultatif), la viande au choix et par dessus la sauce blanche au yaourt.
Moi j’ai fait � l’agneau (parce que j’adooooooooooooore ça) :
Tout d’abord préparer les pitas :
Pour 8 pains
Préparation:
20 min
Repos:
2 h
Cuisson:
30 min en tout
Ingrédients :
500 g de farine T55
300 ml d’eau
2 cuil. � soupe d’huile d’olive
1 cuil. � soupe de miel
1,5 cuil. � café de levure de boulanger déshydratée
1,5 cuil. � café de sel
Préparation de la recette
Mettez dans votre machine � pain tous les ingrédients dans l’ordre préconisé par le fabricant.
Choisissez le programme pâte (pétrissage + première levée). Vous pouvez également effectuer le pétrissage avec un robot muni d’un crochet � pâte ou � la main. Dans ce cas, travaillez la pâte jusqu’� ce qu’elle devienne souple et élastique.
Déposez le pâton sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé et laissez lever jusqu’� ce qu’il double de volume (comptez environ 1h30).
Quand cette étape est terminée, renversez le pâton sur le plan de travail légèrement fariné. Chassez l’air de la pâte et coupez le pâton en 8 morceaux de même poids. Façonnez-les en forme de boules et laissez-les reposer, toujours sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, pendant une vingtaine de minutes.
Prenez une autre plaque de cuisson. Recouvrez-la d’un papier sulfurisé ou d’une toile en silicone.
Mettez dans le four le temps du préchauffage � 220ºC (th. 7).
Prenez 2 des boules façonnez, étalez-les au rouleau � pâtisserie de façon � obtenir un cercle grossier de 5 millimètres d’épaisseur. Ouvrez le four et déposez ces 2 galettes de pâte sur votre plaque préchauffée. Laissez cuire 7 � 8 minutes. Dès que les pains commencent � dorer, c’est cuit. Recommencez la même opération avec les 6 autres pâtons.
Ensuite la viande :
Couper la viande choisie en fines lanières et la mettre mariner 1h (un peu plus de 2h30) ou plus dans le mélange suivant :
2 c. � soupe d’huile d’olive
1 c. � soupe de vin blanc ou jus de citron
1 gousse d’ail écrasée
1 pincée de thym
1 pincée de piment moulu
1 c. � café de sel et poivre
1 c.� café de coriandre moulue
1 c.� café de concentré de tomates
1 c.� café de cumin moulu
Faire revenir ensuite la viande dans une poêle très chaude avec 1 oignon haché pendant
quelques minutes jusqu’� ce qu’elle soit bien dorée. En garnir les pitas.
Et enfin, la sauce :
Mélanger un yaourt bulgare avec un jaune d’oeuf dur écrasé � la fourchette, ajouter 2 trait de citron, sel, poivre, une pincée de cumin en poudre et 1/2 bouquet de coriandre haché.
Un petit tour en centre-ville de Rennes pour profiter d’un rayon de soleil ce midi … épluchage de portants chez Zara (qu’est ce qu’elle sont jolies leurs robes bustier ….), un pavé andalou griffé « Brioche Dorée » … et mes pas m’amènent, l’air de rien, devant l’épicerie turque qui se trouve derrière la poste.
Cette épicerie, c’est pour moi une sorte d’antre de perdition, où je risque gros (= acheter tout le magasin) si j’y met les pieds. Trop d’ingrédients bizarres, de trucs qui vont me donner envie d’essayer des recettes, de machins à goûter … voire d’ingrédients qui sont tellement introuvables que leur recherche prend des allures de quête du Graal (si si, je n’exagère pas).
Prenez par exemple, dans un bête moteur de recherche, le mot clé « pâte de pistache » … les résultats se classent en deux catégories (et pas une de plus) : ceux qui en cherchent et ceux qui en ont trouvé …
Bref, je viens de passer dans la seconde catégorie, ce qui me met à la tête d’un des ingrédients les plus hype de la blogosphère culinaire ces derniers temps.
Plus de nouvelles bientôt ….