Star's End

En version « rapide », c’est à dire avec l’aide de ma fidèle cocotte-minute, histoire de ne pas devoir commencer la cuisson des viandes à 6h pour manger à des heures raisonnables 😉

Pour 6 à 8 personnes (ou 3 pandas qui adoooooorent le hachis parmentier avec les restes)
1,8 kg de viandes à pot au feu mélangées (faites confiance à votre boucher, en vrac et selon les goûts : plat de côte, basse côte, macreuse, jarret …)
si possible 1 queue de boeuf (ça donne au bouillon un parfum incomparable, mais y’a pas grand’chose à manger dessus)
1 bouquet garni
3 beaux poireaux
4 ou 5 carottes
1/2 boule de céleri rave
1 oignon piqué de 3 clous de girofle
1 tête d’ail non épluchée
1 kg de pommes de terre
des os à moëlle pour les amateurs

Eplucher et couper les carottes et le céleri en gros morceaux. Ficeler les poireaux coupés en 3. Mettre 2 l d’eau dans la cocotte, ajouter les légumes et le bouquet garni, saler poivrer et porter à ébullition.
Ajouter les viandes, laisser une dizaine de minutes sur feu doux en écumant régulièrement.
Fermer alors la cocotte (position 2 sur la clipso) et laisser cuire 20 min à partir de la mise sous pression.
Au bout de ce temps, enlever les carottes, le céleri et les poireaux. Réserver. Refermer la cocotte et remettre sur position 2 pour 30 min.
Pendant ce temps, faire cuire les pommes de terre épluchées dans de l’eau salée, de même pour les os à moëlle.

Quand tout est cuit, mettre les légumes (y compris les pommes de terre) dans la cocotte, le plat peut alors attendre un moment sur feu très doux.

Pour servir, présenter la viande entourée des légumes et des os, avec du gros sel, des tranches de pain de campagne grillé, des moutardes variées et un bol de bouillon additionné d’un peu de porto.

Pour les restes : les légumes mixés dans un peu de bouillon font une soupe divinement réconfortante pour les soirs d’hiver, la viande sera transformée en hachis parmentier « de luxe », le bouillon restant additionné de vermicelle fait mon régal en attendant le moment de se mettre à table.

Une envie de dépaysement, de parfums doux et envoûtants … Un très bon petit plat rapidement préparé qui mijote en attendant qu’on passe à table !

Sauté de porc au lait de coco
source : http://yugfjhk.over-blog.com
1,2 kg de sauté de porc
3 c. à s. d’huile
3 oignons
3 gousses d’ail
1 morceau de gingembre de 5 cm
400 ml de lait de coco
1 c. à s. de garam massale
1 c. à c. de coriandre moulue
1 c. à c. de cumin moulue
1/2 c. à c. de coriandre en graines
1/2 c. à c. de cumin en graines
1 c. à c. de graines de moutarde
1 bâton de cannelle
3 graines de cardamome

Faites revenir les morceaux de porc dans 2c. à s. d’huile, retirez-les quand ils sont dorés et réservez.
Versez dans la marmite la dernière cuillère d’huile.
Quand elle est chaude, mettez-y le bâton de cannelle, le cumin, la moutarde et la coriandre en graines. Laissez éclater les graines et embaumer la cuisine puis ajoutez l’oignon, l’ail écrasé et le gingembre en baissant un peu le feu.
Mélangez bien pour obtenir une sauce belle à voir et à sentir.
Remettez la viande, puis les épices moulues, sauf le garam massala.
Mélangez bien, salez, poivrez et couvrez d’eau aux 3/4.
Laissez mijoter 1 heure couvert.
Ajoutez le lait de coco et le garam massala. Laissez mijoter encore 5-10 mn et servez avec du dal massala et du riz parfumé à la rose.

Une recette pour changer de la traditionnelle frangipane … Un vieux numéro de Ouest-France (c’est daddy qui doit avoir envore l’original … si si !)

Pour 8 personnes

* 500 g de pâte feuilletée toute prête
* 3 œufs
* 100 g de sucre en poudre
* 20 g de Maïzena
* 15 cl de lait
* un sachet de sucre vanillé
* 60 g de beurre
* 80 g de poudre de noisettes
* 2 cuillères à soupe de cognac

1. Dans une terrine, fouetter 2 jaunes d’œufs avec 40 g de sucre en poudre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Incorporer la Maïzena, délayer avec le lait chaud.
2. Verser dans une casserole, porter sur feu doux et laisser cuire jusqu’à épaississement, sans cesser de remuer. Retirer du feu, saupoudrer de sucre vanillé et laisser refroidir en mélangeant de temps en temps pour éviter la formation d’une peau.
3. Préchauffer le four (th. 6 – 200ºC). Travailler le beurre, ramolli à température ambiante, avec le reste du sucre, jusqu’à obtention d’une crème. Ajouter alors la poudre de noisettes et le cognac et mélanger les deux crèmes.
4. Découper deux rectangles dans la pâte feuilletée, l’un plus petit que l’autre. Humecter la tôle du four, y déposer le plus petit rectangle, étaler la crème dessus en laissant une bordure de 1,5 cm, glisser la fève.
5. Dessiner 8 parts, à la pointe du couteau, dans le second rectangle, la strier ensuite en contresens, le poser en couvercle sur le premier et soudre les deux bordures.
6. Badigeonner la galette avec un jaune d’œuf, enfourner à mi-hauteur et faire cuire 35 minutes environ. Servir tiède.

Quelques jours passés en famille pour fêter un anniversaire et le passage à la nouvelle année. Récupération des cadeaux pour lesquels le Vieux Barbu s’est « trompé » d’adresse … puis retour à la maison, préparer la rentrée à l’école, le retour au boulot …
Meilleurs vœux à tous, pour moi tout est presque réalisé 😉

J’ai fait en début de semaine un rôti de dinde en cocotte, tout simple, accompagné de pommes de terre. Mais le rôti était assez gros pour qu’il me reste quelques tranches … froid, pas terrible, un poil trop sec même avec beaucoup de mayo …. Du coup, après avoir regardé quelques forums, j’ai bricolé un petite sauce pour des pâtes, à la grande joie de Pandinou qui est un pâtivore convaincu !

Pour 3 pandas affamés
3 tranches de rôti de dinde cuit coupés en petits dés
1 oignon
1 poivron vert
1 brique de 500 ml de sauce tomate nature (passata di pomodoro)
herbes de provence
des pâtes : torti, penne, papillons, fusilli …. en quantité suffisante

Faire revenir l’oignon et le poivron dans un peu d’huile d’olive dans la sauteuse. Quand les légumes sont tendres, ajouter la viande et laisser chauffer quelques instants. Verser la sauce tomate, assaisonner et baisser le feu pour maintenir un léger bloup-bloup, le temps de faire cuire les pâtes.
Egoutter les pâtes, mélanger avec la sauce et servir, avec éventuellement du parmesan.

… avec une cocotte minute.
Parce que d’une part la cocotte minute est la meilleure amie de la femme pressée, et d’autre part c’est un excellent moyen de concentrer les saveurs …

Pour 5 à 6 personnes
500 g de boeuf haché
1 petite barquettes de lardons
1 poivron rouge
200 g de haricots rouges secs, trempés 12h
1 boîte demi-format de tomates pelées
1 petite boîte de maïs
1 oignon
2 gousses d’ail
épices mexicaines Ducros

Faire cuire les haricots : les égoutter, les mettre dans la cocotte avec 1,5l d’eau. Placer le repère de la clipso en position 2, compter 7 min à la mise sous pression.
Egoutter les haricots cuits, réserver.
Dans la cocotte, faire revenir l’oignon émincé, les lardons, le poivron coupé en dés, les gousses d’ail épluchées écrasées.
Ajouter les tomates avec le jus, puis la viande. Assaisonner avec les épices. Remettre en pression sur position 2 pendant 20 min.
Ouvrir la cocotte, ajouter le maïs, laisser réchauffer 5 min et servir.

Après avoir tâtonné pendant un paquet de temps, testé un bon paquet de recettes … voici, je pense, l’ultime péché de gourmandise incarné dans une brioche …
Qu’on se le dise, une bonne brioche, ça va vous prendre beaucoup de beurre et beaucoup d’oeufs … sinon c’est au mieux un pain brioché, au pire une brioche de régime (beeeerk). Ca prend aussi un peu de temps, mais ça, le gourmand averti le sait 🙂 J’ai piqué cette recette chez Cuisine Gourmande qui l’avait elle même trouvée chez CoCONut. Merci d’avoir partagé cette recette, elle a fait notre délice aujourd’hui et encore de nombreuses fois, j’en suis persuadée ! Ci dessous, j’ai indiqué « ma » version, adaptée pour l’utilisation de ma MAP en tant que pétrin. L’énorme avantage de cette recette est qu’elle peut être préparée un soir, et cuite le lendemain soir par exemple en rentrant du bureau, pour avoir une délicieuse brioche pour le premier petit dej du week-end par exemple.

Brioche de Thuriès
La pâte : mettre dans la cuve de la MAP (bifinett KH232) dans cet ordre :
120 ml de lait tiède (entre 35 et 40º)
4 oeufs battus
1 cc de sel
facultatif : extrait de vanille ou eau de fleur d’oranger
500 g de farine T45
50 g de sucre
2 cc de levure Bruggeman instant
Lancer le programme 8 – pâte. L’interrompre au bout d’une vingtaine de minutes, quand la pâte commence à être homogène. Ajouter alors 200 g de beurre mou en petits morceaux, et relancer le programme au début (attention il y a une tempo en cas de coupure de courant, d’une durée d’environ 10 min). Laisser le programme se dérouler en entier (soit 1h30).
A l’issue du programme, rompre la pâte, la façonner (moule à brioche cannelé, moule à cake, fleur ….) et mettre à lever 18 à 24h au frigo.
Sortir la brioche du frigo, la badigeonner de lait ou d’oeuf battu pour faire dorer et enfourner 30 à 40 min à 200º. Démouler et laisser refroidir sur une grille.
Déguster nature, avec du beurre, de la confiture …. Régalez-vous !

Servie en guise de gâteau d’anniversaire pour Frangine en visite dans les terres bretonnes … recette piquée dans le livre « Julie cuisine à l’avance », un dessert très chocolaté préparé très rapidement.

Pour la base
300 g de cookies à la nougatine
1 cuil à soupe de sucre roux
100 g de beurre

Pour la ganache
200 g de pralinoise
100 g de chocolat noir à dessert
20 cl de crème liquide

Préparer la base : émietter les cookies (ou les passer au robot, sans essayer d’avoir une mouture trop fine). Mélanger avec le beurre fondu. Etaler la préparation dans un moule à tarte à fond amovible chemisé de film étirable. Tasser avec le dos d’une cuillère à soupe. Placer au congélateur 1h (la base peut ainsi être préparé à l’avance).
Préparer la ganache : Faire bouillir la crème liquide. Baisser le feu, et ajouter le chocolat coupé en morceaux. Laisser fondre à feu très doux en lissant à la spatule.

Verser la ganache sur le fond de tarte, placer au réfrigérateur au moins 3h.

Accompagner d’un chaumes 1er cru.

Pour 4 personnes
1 cuil à soupe de graine à roussir (essentiellement du cumin)
4 cuisses de poulet
de l’huile
1 gros oignon
3 gousses d’ail
1 piment vert frais – pour les aventuriers, prendre plutôt un petit morceau de piment antillais, mais là pour servir à un enfant de 3 ans j’ai fait soft
3 cuil à soupe de poudre à colombo
2 verres d’eau

Faire dorer de la graine à roussir dans un peu d’huile, puis la viande avec l’oignon émincé.
Saler, poivrer. Ajouter la poudre de Colombo, les gousses d’ail écrasées, 2 verres d’eau, le piment antillais émincé.

Laisser mijoter à feu doux à couvert pendant 1 heure en remuant de temps en temps.
Au besoin rajouter de l’eau.

Ajouter 1/2 jus de citron vert pressé au moment de servir. Remuer.

Servir avec des patates douces rôties au four :
Couper les patates douces en deux dans la longueur, badigeonner d’un peu d’huile neutre, saler, poivrer. Mettre au four 200º pour 45 min.

Petite entrée toute simple et de saison : une salade endives – pomme – noix, avec une vinaigrette à l’huile de noix. Note sur ce produit délicat : l’huile de niox rancit assez vite et elle est très parfumée, elle s’utilise avec parcimonie. Privilégiez les petits contenant sous peine d’avoir un goût bizarre dans la sauce de salade !

Pour 2 personnes
2 petites endives
1 pomme reinette
Un poignée de cerneaux de noix concassés
1 CS de vinaigre de cidre
2 CS d’huile de noix
1 CS d’huile neutre

Emincer les endives, peler et couper la pomme en morceaux. Mélanger le tout et les cerneaux de noix. Préparer la vinaigrette. Mélanger la vinaigrette et la salade au dernier moment.