Ca sonne comme une malédiction

Drôle de titre pour un post culinaire. Cependant, il faut savoir qu’? chaque fois que je fais des conserves ou des confitures, quelle que soit l’heure à laquelle je commence, ça se termine toujours à pas d’heure. C’est comme ça, il faut le savoir.
Tout ça pour introduire la recette du jour : les conserves de coulis de tomate. Hé oui, la production de nos jardins (mes beaux-parents et nous) étant largement excédentaire, me voici dans ma cuisine, à mijoter des petits trucs. L’an dernier, j’avais juste misé les tomates et mis en pots, stérilisation 20 min à la cocotte. Comme cela avait donné un coulis sympa mais bien trop liquide, j’ai été plus maline cette année : j’ai fait réduire le coulis. On va voir si c’est mieux (mais ça ne sera pas pire, de toute façon).
J’ai donc mis en vrac dans un grand faitout les tomates en quartiers, mis à cuire une vingtaine de minutes à feu moyen. Ensuite, un grand coup de mixer plongeant là dedans, puis j’ai laissé réduire gentiment une bonne heure à tous petits bouillons.
Ensuite mise en pots (caoutchouc et capsules neufs), stérilisation 20 min à l’autocuiseur. Demain matin, étiquetage et rangement.
Utilisation : petits pots : sauce pour accompagner une terrine de poissons ou de légumes, grands pots : base de bolognaise, lasagnes …

Récupération

Entreprise fastidieuse s’il en est, la récupération des posts sur un autre blog, a fortiori sur des systèmes incompatibles. Bon, je suis la reine du copier / coller, donc c’est terminé !.

Fibre maternelle

Première grande séparation avec Pandinou … 3 jours avec son Papa dans la caravane des grands parents, et moi au boulot. Vivement vendredi, gare d’Auray, vers 19h00 …

?le déserte

On aurait presque envie de crier sur la toile « Ohéééééééé y’a quelqu’un ???? ». Personne n’est connecté sur Yahoo Messenger, pas grande activité sur les forums.
Bizarre ce matin, déjà , j’ai pris mon petit dej (un thé et une brioche) sur le port de la Trinité, vers 7h15 … on voit le port s’éveiller, les navettes pour les ?les se préparent, les voileux émergent et hument le vent … puis 1h30 de route jusqu’à Rennes, le bureau, pas un collègue à l’horizon (ah si, j’en vois un). Un upgrade technique, quelques tests et retour au camping …. drôle de journée !

Ballade

Petit tour de la blogosphère culinaire, en suivant des liens de liens de liens .. découverte de 2 nouveaux blogs qui ont retenu mon attention : Saveurs mexicaines et Sucré-salé by Sophie. Les liens sont juste à gauche.
A découvrir bientôt : le marbré italien qui me fait de l’oeil …..

De la douleur

Petite réflexion en passant … je suis de l’avis général assez dure à la douleur (en m?me temps, il para?t que les coliques néphrétiques sont un bon entra?nement), cependant j’ai toujours l’impression fugace d’accéder à un plan supérieur de l’existence quand cesse une douleur. Effectivement, l’injection de morphine en pleine crise est un bon exemple, mais la morphine plongeant presque immédiatement le cerveau dans le coaltard, ça reste très indécis. Non, tout simplement l’aspirine quand on a le crâne pr?t à exploser, ou la très classique bouillote chaude pendant les règles, et l’effet de soulagement quasi immédiat, l’impression d’avoir les idées qui s’éclaircissent, le sourire qui revient, on se met à apprécier les petites choses de l’existence ….

Soledad

Autre petit restau « de filles » dans le centre-ville de Rennes, rue Vasselot encore, mais côté rue piétonne. Petite terrasse, l’ardoise posée par terre indique « cuisine du Sud, pâtes fra?ches au détail ». Soledad est un traiteur / restaurant italien, petite boutique sur la rue, étagères encombrées de crus d’huile d’olive et de charcuterie très appétissante.
Nous avons opté, vu la fra?cheur relative, pour la salle de restaurant à l’étage. Ambiance résolument italienne, fresques au mur, bouteilles d’huile d’olive.
Au menu aujourd’hui, supions à la plancha, tajine, riz au lait vanillé. Sur la carte, on nous parle de piperade, de rougets, de tian, panacotta et rosé de Provence … Un petit rayon de soleil par là -dessus est le bienvenu !
Une tarte piperade-rougets et un riz au lait plus tard, me voici contente, pr?te à reprendre le collier 🙂

Ecrire, écrire, écrire

Encore et toujours, vider sa t?te des sujets qu’on ne veut plus y voir, faire du ménage dans ses idées. Flusher la carte mémoire, quoi.
Laisser sur un fichier les choses à gérer plus tard, ne pas s’encombre l’esprit de sujets qu’on ne ma?trise pas, pour lesquels les décisions, fatalement, nous échappent. Oublier temporairement, mettre de côté, y revenir plus tard, quand les idées sont claires, l’esprit reposé.
Je r?ve, là , hein ?

Ils sont fous ces Américains …

Dernier avatar de leur intelligence puritaine : la photo d’une mère allaitan,t son bébé en couverture d’un magazine destiné aux jeunes mamans (lire ici. Comment vous dire … les mots me manquent …
Le constat le plus clair (et à mon sens le plus alarmant) est le refus total de l’animalité de l’?tre humain. Nous sommes, quoi qu’on en dise, des mammifères. Et donc, le mode de nutrition à privilégier est l’allaitement maternel. Règle simple, qui souffre des exception, heureusement que le progrès et les laits maternisés sont arrivés pour pallier aux insuffisances, au manque, aux maladies …. mais fl?te, la photo est belle ! Un bébé qui s’endort, repu, sur le sein de sa mère, c’est une joie indicible, un accomplissement, un épanouissement.
J’ai eu l’énorme bonheur de pouvoir allaiter (malgré une césarienne), et la dernière tétée a été un petit déchirement pour moi, c’était la fin de ces petits moments uniques o? nous ne faisions plus qu’un Pandinou et moi. C’était là , dans ces moments hors du temps, que je me suis vraiment sentie mère. Et aujourd’hui, il me rend au centuple ce que je lui ai donné (car l’allaitement maternel permet de donner tout son sens à l’expression « Donner de soi pour son enfant »).
J’ai allaité en public, sans ostentation, mais sans fausse pudeur (enfin j’espère). J’espère recommencer (hérétique et relaps). Personne ne s’est plaint de me voir faire, le sein perd toute fonction érotique ou aguicheuse, il est le vecteur nourricier, mais que peuvent-ils y comprendre, ces abrutis crétin ahuris ?
M’énervent, par moment !

Drôle d’impression

Sale go?t dans la bouche, regard étrange porté sur les choses, impressoin fugace de fin de vie …. Désabusée, moi ? Oui, certainement (n’en déplaise à certains). Regard porté sur les choses accomplies (quelques unes) et les actes manqués (plein … mais c’est normal).
10 ans c’est d’une certaine façon un permier bilan. Il y a 10 ans, je sortais diplômée de mon école d’ingé. Je me souviens encore de cette impression que j’allais bouffer le monde. Qu’avais-je accompli pendant ces 5 ans ? Prouvé au monde (plus modestement, à mes parents et à tous ceux qui n’y croyaient pas) que malgré le fait que je sois une fille avec un bac technique, je pouvais m’en sortir (et haut la main). Et croisé Panda, aussi. Commencé un bout de chemin ensemble.
Aujourd’hui, que reste-t-il de la jeune diplômée qui allait chercher du boulot ? Une cynique qui bosse pour l’alimentaire et dévoie ses collègues de bureau avec des décolletés ravageurs ? Je me refuse le monolithisme … moi c’est *aussi* ça, mais pas seulement !
Un autre bilan, plus … personnel peut-?tre, en septembre.