Star's End

Il y a des coins comme ça, on passe devant ou pas loin pendant des années, ensuite on habite tout près, et on n’a jamais l’idée d’aller les voir. La Roche aux Fées, c’est un peu ça. Située sur l’axe Rennes-Angers, que Panda et moi avons pris très régulièrement pendant les 5 ans que nous avons passés là bas, pas loin de Rennes tout de m?me, du côté de Janzé, genre à 25 min de notre maison.
Non, la ballade dominicale, à Rennes, c’est la mer aux beaux jours et Brocéliande en hiver. Point. Du coup, en cherchant une idée originale pour Frangine qui était de passage ce dernier week-end, nous voilà partis à la Roche aux Fées.

Un peu de culture

La Roche aux Fées, c’est une allée couverte, un monument mégalithique impressionant. Surtout en fin de journée, quand le soleil d’hiver, déjà bas, devient rasant. Et du coup, forcément, Pandate ressort son EOS, faut pas déconner.
Un autre site sur le sujet ici.

Autour du monument, pas grand’chose en hiver, mais le site vaut le coup d’œil. Il démontre la force de caractère des anc?tres bretons de Panda (et par extension de Pandinou), qui ont quand m?me tra?né les pierres (et pas des cailloux, 45 tonnes la plus grosse tout de m?me) depuis une carrière située à 4km de là .
Un site à revoir au printemps, quand on n’est pas trop pressés de rentrer parce qu’on a les orteils gelés ….

J’aime l’hiver, c’est peut-?tre ma saison favorite. Pour le froid, les lumières, l’envie de s’ococouler au fond d’un fauteuil dans les bras de Panda en sirotant un grog devant la cheminée (oh le gros cliché !). Pour préparer No?l, aussi.
Pour les bonnes odeurs d’épices et d’oranges, les bons gros plats qui réchauffent, les étoiles dans les yeux des enfants (et m?me dans les miens, mais chuuuuut).
Mais il y a quand m?me un truc qui m’agace gravement, c’est qu’il faut gratter la voiture le matin en partant grrrrrr.

O? la base de données décide se se mettre en grève
O? Y!Messenger est en rade
O? tout se ligue pour m’emp?cher de faire ce que j’avais prévu
O? mon chef de projet adoré décide de faire un point l? maintenant tout de suite alors que c’est l’heure de partir
O? la rocade est coincée, forcément
O? le système de sécurité du robot ménager est un peu trop tâtillonne

Bref, vivement qu’on se couche ….

On voit fleurir ces posts tout simple, avec juste la photo de l’ordinateur du blogger, assortie d’un petit commentaire, parfois factuel, parfois embarrassé.
S’il est vrai que l’état d’un bureau est révélateur de l’état d’esprit de son occupant, je dois ?tre sacrément perturbée !

Voici ma zone de bazar autorisé … enfin, autorisé, des fois faut que je le range quand m?me … en vrac, des papiers à trier, les chargeurs de batterie de mon appareil photo et du flash, mon nécessaire à peinture sur porcelaine (dans le carton, une tisanière en porcelaine blanche, je n’ai plus qu’à trouver l’inspiration …), un cakebox de CD vierges, un tas de CD (mes photos), quelques prospectus qu’il faut que je scanne …. un condensé de ma vie, ou presque ! Il manque : des photos de Panda et Pandinou, mes pinceaux de calligraphie japonaise (en train de sécher) et naturellement quelques ustensiles de cuisine ….

Une très bonne recette, un pain avec un petit go?t rustique, délicieux avec du pâté ou au petit dej sous du beurre salé …
Une photo ce soir, si j’ai le courage

Pain semi complet aux 3 farines
Marabout Chef : Pain maison (quantités pour la bifi)
Pour un pain de 1 kg : mettre dans l’ordre
360 ml d’eau
2 cc de sel
1,5 cc d’huile d’olive
1 cc de jus de citron
420 g de farine blanche T55
90 g de farine de seigle
90 g de farine d’épeautre
2 cc de sucre
3,5 cc de levain déshydraté

Réveil douloureux ce matin, pas de petite soeur à l’horizon.

Travers photographiques, s’entend. Hé oui, le temps automnal de ce dimanche m’a encouragée à prendre mon appareil photo pour la ballade dominicale, cette semaine à Paimpont. Et forcément, autour de l’étang, à 16h30 en novembre, non seulement les lumières sont magnifiques, mais en plus les arbres offrent des possibilités de contre-jours intéressants.
Bref, j’ai shooté jusqu’à épuisement des batteries (et des participants, et de la lumière, aussi) :

La taille (forcément réduite) des images ne leur rend pas justice, soyons clairs (et surtout pas modeste).

et une dernière pour la route

Il est souvent amusant d’entendre les gens parler de leurs frères et soeurs. On découvre parfois des aspects différents des gens.
Pour ma part, j’ai été très proche de Frangine, et je regrette aujourd’hui de ne plus ?tre aussi proche, tant géographiquement que personnellement. Nous avons pris des chemins assez différents, j’imagine que c’est normal et logique, mais quelque part cette complicité me manque.

La reine du pot-au-feu, selon Panda. En m?me temps, c’est un de mes plats phares, un de ses plats favoris, et depuis le temps que j’en fait, j’ai eu le temps de peaufiner ma recette.
D’abord, je fais le pot-au-feu version femme pressée : à la cocotte-minute (vu le temps d’épluchage des légumes, je ne vais pas me lever à 5h du mat pour que tout soit pr?t à midi ….). Choix des morceaux de viande : cette fois ci du plat de côtes, de la macreuse, de la joue (hmmmmm) et de la queue (pour donner du go?t au bouillon). La recette est assez simple : peler les légumes et les couper en gros morceaux (1/2 céleri rave, 3 ou 4 beaux navets, 4 ou 5 carottes, 3 ou 4 blancs de poireaux ficelés). Les mettre dans la cocotte avec 2 litres d’eau et un bouquet garni. Porter à ébullition puis ajouter la viande. Laisser mijoter 10 min à feu doux en écumant. Fermer ensuite la cocotte et compter 20 min de cuisson à la mise en pression (repère 2 sur la clipso). Au bout de ce temps, ôter les légumes, les réserver. Refermer la cocotte et compter encore 30 min de cuisson à la remise en pression.
Pendant ce temps, cuire des pommes de terre épluchées à l’eau. Et pour les gourmands, faire cuire des os à mo?lle dans de l’eau salée et citronnée une dizaine de minutes.
Servir la viande entourée des légumes, les os à part avec du gros sel et du pain de campagne. Proposer des cornichons et de la moutarde. Arroser d’un gigondas 2001 …
Et pour couronner tout ça, première flambée dans la maison. C’est pas ça qu’on appelle le bonheur ?

Pour f?ter le 501è post de Star’s End, une de mes recettes favorites de tous les temps …. le pain d’épice. Cette recette est sans beurre ni oeuf, sans gluten, et en remplaçant le lait par un substitut quelconque il est adapté aux allergiques de tous poils. Et en plus, il est BON !

Pain d’épice sans beurre ni œuf
Une recette de Paloma67 du forum AuFeminin
* 250g farine de seigle
* 1/2 paquet de levure chimique
* 125g de miel
* 2 dl de lait
* 1 cc cannelle
* 1 cc 4 épices
* 100g de cassonade
1. Faire tiédir le lait auquel on aura rajouté le miel.
2. Verser sur les ingrédients secs préalablement mélangés.
3. Mélanger au batteur éléctrique pour otenir une pâte homogène.
4. Verser la pâte dans un moule à cake beurré et fariné ou comme moi dans un moule en silicone.
5. Cuire 45 mn environ 170 degrés(vérifier la cuisson avec la pointe d’un couteau)

Dans la série « comment cuisiner les légumes autrement », une nouvelle recette extraite de livre « Soupes du jour » aux éditions Marabout. Je voulais l’essayer depuis longtemps, pour changer un peu du classique céleri rémoulade, et c’est un excellent légume d’hiver.
Céleri au bleu d’Auvergne
Pour 6 personnes
1 boule de céleri-rave
2 oignons
2 c. à café d’huile d’olive
1 litre d’eau
100 g de bleu d’Auvergne
sel, poivre
épluchez le céleri et coupez-le en morceaux. Pelez les oignons et émincez-les.
Dans une cocotte, faites revenir les oignons dans l’huile d’olive, à feu doux et à couvert, jusqu’à ce qu’ils deviennent translucides, en remuant de temps en temps. Ajoutez les morceaux de céleri et l’eau. Salez légèrement.
Couvrez et portez à ébullition puis réduisez le feu et laissez cuire pendant 25 minutes environ, jusqu’à ce que le céleri soit bien tendre.
Retirez du feu et ajoutez les 3/4 du bleu d’Auvergne. Mixez finement et rectifiez l’assaisonnement. Coupez le reste du fromage en tout petits morceaux et ajoutez-les au moment de servir.
Idée : On peut également proposer des cro?tons.