Hier soir, j’était très impatiente de voir le film « Chocolat », avec Juliette Binoche et Johnny Depp, parce que c’est tiré d’un bouquin que j’ai beaucoup aimé.
Ben, comme d’habitude, c’est décevant.
Il manque au film l’âme du bouquin. L’homme en noir, les tarots, l’antagonisme entre Vianne et le prêtre. Et les flashbacks ? Où diable sont-ils passés ?
Beaucoup (trop ?) de modifications, d’adaptations … elles sont forcément nécessaires, mais là le livre a été dénaturé, et c’est fort dommage.
Bilan : leisez le bouquin, oubliez le film (quoique … il est vraiment craquant Johnny).
Comme un mercredi d’automne
Fini le soleil … aujourd’hui est un mauvais jour, qu’on se le dise. D’abord, il pleut. Et pas qu’un peu en plus. Ensuite, il fait froid. Et je ne suis plus habituée, moi !
Zou, un thé, de la musique, ça ira mieux après.
Comme un lundi
J’aime pas les lundis mous. Le lundi lendemain de dimanche pluvieux est un mauvais jour. D’abord, il faut s’extirper de sous la couette, alors qu’on y est bien. Ensuite, persuader la boulloire récalcitrante que sans thé, on est bonne à rien. Et enfin sortir dans le froid humide et venté de l’automne breton …
P’tain, déjà octobre ?
Le monde est-il condamné à finir fou ?
Hier soir, je suis tombée sur une émission tout à fait intéressante sur la sauvegarde des Pandas Géants en Chine. Ok, m’objectera-t-on, elle reprend ses vieilles lunes. Oui et non. Disons que le Panda est un bon exemple ….
Le reportage se déroulait dans un centre vétérinaire où vivent des Pandas en semi-liberté. Ce centre est très réputé pour son taux de naissance (il faut savoir que la femelle Panda n’a qu’une ovulation par an, ce qui rend sa reproduction assez difficile). On voyait donc la maman Panda s’occuper de ses petits (fait extraordinaire, elle avait des jumeaux).
Malrgé tout, ce taux n’est pas suffisant pour assurer le renouvellement des générations. En clair, le nombre de Pandas diminue sans cesse. Il n’est pas question ici de lancer un débat sur la déforestation ou l’imbécilité des hommes (encore que ….).
Simplement, ça m’a fait pensé au débat sur le clonage. En effet, de prime abord, le clonage peut-être vu comme la solution miracle pour la sauvegarde des espèce en voie de disparition : la possibilité de produire à l’infini et à volonté de nouvelles « copies » d’un animal, voilà qui donne à réfléchir !
Mais non. Enfin, pas comme ça.
Le principal problème des Pandas, c’est que leur habitat se rétrécit, et surtout se morcelle. Il y a un risque de plus en plus grand d’unions consanguines, et toute personne ayant un minimum regardé la génétique sait qu’ainsi, on fixe certains caractères et surtout les « tares » de l’espèce. Or, l’utilisation du clonage sur des espèces en voie de disparition pose justement ce problème de façon dramatique : il y a très peu d’individus, et même en supposant que l’on puisse récolter le patrimoine génétique de TOUS les individus en vie, la diversité génétique n’est pas forcément suffisante pour garantir que l’espèce pourra survivre. CQFD.
Et que se passera-t-il si un jour c’est l’homme qui est en voie de disparition ?
Alors, maintenant, avant de se lancer à corps perdu dans la recherche du progrès à tout prix, pensez un peu au Panda Géant de Chine ….
Prise de conscience
Aujourd’hui, je me rend compte que je tiens ce blog régulièrement à jour. C’est donc que finalement il répond à un besoin. Pourtant, le pari n’était pas gagné d’avance …. j’ai un site perso que j’actualise très sporadiquement ….
Par contre, ce journal – pas très – intime, je le met à jour.
Pourquoi ?
Pour plusieurs raisons, je pense …. entre le besoin d’exprimer une angoisse, et la certitude d’être lue, et le fait de « connaître » (entre guillemets, je ne connais de certains qu’un pseudo) mes lecteurs.
Est-on totalement honnête dans ce cas ? N’y a-t-il pas un rique d’embellir la vérité, voire de « jouer un rôle » ? Ca s’est déjà vu, des histoires de canular réel ou supposé.
Au fond, ce n’est pas grave. Pour ma part, j’écris surtout pour moi. J’aime retrouver ma prose après l’avoir oublié. J’ai parfois l’impression d’être une autre, de voler des morceaux de vie d’une personne que je ne connais pas. Mais j’écris aussi pour les autres, avec l’espoir de faire rire, ou réfléchir. Ou juste toucher. Faire vibrer la corde sensible.
Avoir parfois l’impression d’exister.
Relaxation
A la fin d’une séance de yoga, il y a 10 minutes de relaxation. C’est mon moment préféré, celui au cours duquel s’effacent les tensions, disparaît l’angoisse, survient l’apaisement.
Pendant ce moment, j’ai une image persistante devant les yeux, je suis sur une plage, un bel après-midi de fin de printemps, il fait beau, chaud mais pas trop, le bruit des vagues me berce doucement, le soleil m’entoure et le réconforte, il y a quelques petits nuages pour décorer le ciel, des voiles blanches à l’horizon et mon Amour est à côté.
Voilà où je veux être.
Ma madeleine de Proust
Je suis en train de déguster un thé Twinnings Orange-Cannelle. Et je me retrouve 10 ans en arrière (10 ans déjà ???), à Angers pendant mes études, avec Frangine, elle à réviser ses verbes irréguliers allemand et moi à tracer des intégrales triples ….
Je n’y retournerais pour rien au monde (j’en ai trop chié pendant la prépa), mais ces moments de complicité sont précieux dans ma mémoire.
I’m a girl, I’m a girl
Et aujourd’hui, avec le froid qui commence, début de la saison des collants, et surtout des bas jarretière. Je sens que je vais hésiter à me lever, vu qu’il me faut un temps d’adaptation … j’ai toujours peur que ça tombe !!!
Et au fond, insistante, insidieuse, l’angoisse. Et l’espoir aussi.
Bon, ben, c’est reparti
et une nouvelle série de piqûres, une !
Maintenant, il faut s’armer de patience.
Cadeau
Merci Arlequin, j’ai reçu aujourd’hui mon bouquin et mon marque-page, dédicacés tous les 2. Il s’agit de Les monades urbaines de Robert Silverberg. Je n’ai jamais lu cet auteur, mais j’en ai entendu beaucoup de bien ! Merci encore à toi, ça me fait tès plaisir.