Je suis une vraie intoxiquée de la messagerie instantanée. Toujours une conversation en cours (ou presque, à cette heure la plupart de mes potes ont autre chose à faire {20} ). Anciens collègues, relations de travail, il y a peu de monde que je ne connaisse pas « en réalité ».
Mais plus que les qualités de la personne avec qui je « parle », je m’interroge sur ma façon de vivre cette expérience d’e conversation dématérialisée. Il n’y a rien pour se raccrocher, pas d’expression, d’attitude, même pas le son de la voix. Et j’en reviens à cette préoccupation qui me taraude, est-on vraiment le même ?
Suis-je en train de devenir schizophrène ? Il y aurait une Pandate ITRW (In The Real World) et une Pandate Online ? Ces deux facettes de la même personne n’étant jamais supposées se rencontrer. Pourtant, elles interagissent.
Pandate Online méprise un peu Pandate ITRW pour ses imperfections physiques, ses faiblesses, mais l’envie pas mal pour ses gâteaux et le plaisir de tenir un livre dans ses mains. De l’autre côté Pandate ITRW est un peu jalouse du côté lisse, provocateur de Pandate Online, de cette facilité à se retrancher derrière son écran. Pas de difficulté majeure, ici. Pas d’état d’âme.
Se sont-elles déjà rencontrées ? Oui, sans doute … Affrontées ? Certainement. Qui a pris le pas sur l’autre ? Aucune, probablement.
Il faut que je me persuade que je ne suis pas un pur esprit.
Méthode Coué
Allongé le corps est mort
Pour des milliers
C’est un homme qui dort…
A moitié pleine est l’amphore
C’est à moitié vide
Qu’on la voit sans effort
Voir la vie, son côté pile
Oh philosophie
Dis-moi des élégies
Le bonheur
Lui me fait peur
D’avoir tant d’envies
Et j’ai un souffle au cœur
Aussi
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Qui s’achève
Donne l’envie d’aimer
Mais je vais me coucher
Mordre l’éternité
A dents pleines
C’est une belle journée
Je vais me coucher
Une si belle journée
Souveraine
Donne l’envie de paix
Voir des anges à mes pieds
Mais je vais me coucher
M’faire la belle
Allongé le corps est mort
Pour des milliers
C’est un homme qui dort…
A moitié pleine est l’amphore
C’est à moitié vide
Que je la vois encore
Tout est dit puisqu’en amour
Si c’est du lourd
Si le cœur léger
Des élégies toujours
Les plaisirs, les longs, les courts
Vois-tu mon amour
Moi, j’ai le souffle court
Vois-tu
Belle
La vie est belle
Comme une aile
Qu’on ne doit froisser
Belle
La vie est belle
Mais je vais là
Belle
La vie est belle
Mais la mienne
Un monde emporté
Elle, j’entre en elle
Et mortelle, va
Mylène Farmer, C’est une belle journée
Un jour, j’y arriverais.
Challenge
Le vrai challenge de l’écrivain, c’est de savoir garder ses lecteurs en haleine, et savoir se renouveller ….
Je commence ici a voir ce que peut représenter l’angoisse de la page blanche. L’impression d’être attendue, et la peur de décevoir.
D’un côté cependant, ça m’occupe l’esprit (j’ai résisté à l’envie de mettre un compte à rebours, grande victoire), mais ça devient obsédant.
Serais-je blog-addict ?
Enchaîne-moi
Fantasme …..
Dans une pièce sombre, éclairée par des bougies, lumière légère, des ombres. Silence.
Tu es assis, tu portes un pantalon de soie noire ample …. pieds nus, un badeau sur les yeux.
Un souffle, une impression, j’arrive, je suis derrière toi. Silence.
J’ai dans les mains un cordon de soie noire, je t’attache les mains derrière le dossier de la chaise. Une caresse sur ton torse, je te sens tresasillir. D’un doigt sur tes lèvres je stoppe tes mots. Silence.
Lentement, je me penche pour t’entraver les jambes. Je te sens sourire. Moi aussi j’aimerais que ce moment dure l’éternité.
C’est une question d’âge
A force d’exister virtuellement, à travers le mail, les messageries instantanées, on en oublie presque à qui on parle.
Tant qu’il s’agit de sujets d’actualite proche, les references sont les mêmes (web, télé, câcle, satellite) … mais comment sera le monde d’ici 40 ans, quand les enfants d’aujourd’hui auront grandi et auront eux-même des enfants ? « Hé Pépé, tu déconnes, un monde sans le Web, ça peut pas exister » …..
Merci, Arlequin, de m’avoir ramenée sur Terre … hé oui, quand j’écoutais « A question of lust », tu n’avais que 9 ans ….. Ce n’est pas un fossé de générations, loin s’en faut, mais par moments j’ai l’impression d’être une grande soeur …..
Utopiales
De retour du festival Utopiales, à Nantes. Bilan (pas si catastrophique) : Lord of the Ringards, Aquatica et Les fils du soleil. Le premier, pour rire, les 2 autres pour découvrir. J’en donnerais ici des nouvelles.
A part ça, un peu décevant tout de même : il manque quand même qualeque chose, un truc indéfinissable …. d’abord, c’est très grand (et on peut respirer, on ne va pas s’en plaindre), et c’est un peu trop « chacun pour soi ». Il n’y a pas vraiment d’unité de thème entre les stands présentés. Le thème de cette année, c’était « Les voyages extraordinaires », avec des conférences sur ce sujet. Pour le reste, présentation de bouquins divers et variés (de Tolkien à Harry Potter), des jeux en réseau (des shoot-them-up, qu’est ce que ça vient faire la dedans ???), des jeux de rôle, classiques, des jeux de rôle grandeur nature (se trouver face à face avec Arthur peut faire un choc, attention), les jeux de plateau (j’ai une partie de Colons de Katane, très amusant, mais rien à voir une fois de plus avec la SF ou les voyages).
Bref, une belle journée, mais je ne sais pas si j’irais à l’édition 2004 ….
In the mood for ….
Spéciale dédicace pour Arlequin :
Madame rêve d’atomiseurs
Et de cylindres si longs
Qu’ils sont les seuls
Qui la remplissent de bonheur
Madame rêve d’artifices
Des formes oblongues
Et de totems qui la punissent
Rêve d’archipels
De vagues perpétuelles
Sismiques et sensuelles
D’un amour qui la flingue
D’une fusée qui l’épingle
Au ciel
Au ciel
On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin
Madame rêve ad libitum
Comme si c’était tout comme
Dans les prières
Qui emprisonnent et vous libèrent
Madame rêve d’apesanteur
Des heures des heures
De voltige à plusieurs
Rêve de fougères
De foudres et de guerres
A faire et à refaire
D’un amour qui la flingue
D’une fusée qui l’épingle
Au ciel
Au ciel
On est loin des amours de loin
On est loin des amours de loin
On est loin
Madame rêve
Au ciel
Madame rêve
Au ciel
Madame rêve
Bashung – Madame rêve
Etape
Bon, finalement je passe sur le billard le 24/11. Arrêt prévu 2 semaines à peu près.
Mais je serais at home, à me faire dorloter ….
Même pas peur
Apaisement
C’est fou comme une séance de yoga me remet direct d’aplomb ….
En plus, je me suis faite siffler dans la rue. Bon, d’accord, par un camionneur genre bien en manque, mais c’est quand même flatteur pour l’ego en ces temps de doute profond ….
Pas trop grave
Juste un chemisier (décolleté, parce que merde, mon 95B j’en suis fière) et un petit gilet gris pour compléter une autre tenue.
La vie est belle ?