So long, grandma

Ma grand-mère est décédée cette nuit.
Une bien triste nouvelle, même si ce n’est pas vraiment une suprise. Mais à 95 ans, on avait presque réussi à la croire immortelle ….
Adieu donc, je pense bien à toi.

Que personne ne s’inquiète

je suis encore vivante ….
Encore un petit séjour à l’hosto, pour la même raison, en pire.
Pour en arriver à la conclusion que je ne finirais pas morphinomane. C’est bien trop détestable comme sensation … on glisse dans du coton, les sons s’étouffent et le cerveau patauge dans la semoule.
Enfin, me revoilà at home, bien faible, mais en amélioration.

Acharnement thérapeutique

Entendu ce matin à la radio, repris sur le net et ailleurs, l’histoire de la petite Charlotte est dramatique a plus d’un égard (lire ici par exemple.
Née avec 3 mois d’avance, elle n’a pas quitté la couveuse depuis sa naissance il y a 11 mois. Je ne pense sincèrement pas qu’être nourrie par sonde et respirer via une trachéotomie soit des conditions humaines de vie pour qui que ce soit. J’étais révoltée d’entendre ce matin des défenseurs de ce que j’appelle de l’acharnement thérapeutique dire que « toute vie est bonne à sauver ».
Non.
Non, définitivement, toute vie n’est pas bonne à sauver. La médecine a aujourd’hui les moyens de faire des miracles (je suis assez bien placée pour en parler), mais de là à se prendre pour Dieu il y a un fossé qu’il ne faut pas franchir. Des prématurés, il en naît tous les jours, et c’est merveilleux de pouvoir se dire qu’aujourd’hui il est possible de les sauver, dans de bonnes conditions, et de leur offrir cette chance de vivre. Mais tout n’est pas envisageable dans le domaine.
Quelle peut-être, après un tel drame, la vie des parents ? Un bébé né avec une telle avance n’est pas naturellement viable, mais même avec les avancées technologiques actuelles, il n’est pas possible de lui rendre la vie vivable (si j’ose m’exprimer ainsi).
Peut-être dans 20 ans, 50 ans ou jamais cela sera possible. En attendant, soyons modestes. Et humains.

Glandouille

Beau temps d’automne, ranger ses bouquins, trier les fringues, traîner en pyjama toute la matinée, écouter Dassin en sourdine …
Bref, un dimanche de glandouille ….

Douce mélancolie

Dans les oreilles, un bel extrait de Stivell (je suis en pleine période celtisante). Dehors, météo de fin d’été, lumière douce, vent tiède, les arbres qui commencent doucement à roussir. On voit les chataignes au bord des chemins, les girolles montrent leur nez sur les étals des marchés …
L’automne est là, et c’est ma saison favorite.

Déception météorologique

Dimanche, journée prévue à St Malo, une occasion de fête, un bon restau … et un espoir de beau temps, vu le splendide soleil de samedi.
Ben en fait, rien du tout ! Crachin breton énervant, celui dont on sait qu’il est parti pour durer (d’ailleurs il est encore là à sévir !). Bilan, un excellent restau (La Pommes d’Or, intra muros, pas loin de la Grande Porte), mais pas une seule photo.
Qui a parlé de micro-climat ????

Bain de sons

C’est ainsi que le chant prénatal était présenté sur l’affiche …
Je sors de la première séance, enchantée, ravie, détendue … J’ai saisi cela comme une occasion pour chanter, vraiment, comme j’ai envie de le faire depuis longtemps.
Détente, d’abord, puis quelques vocalises, apprendre à faire résonner les sinus, le crâne, monter et descendre le diaphragme, sentir son corps changer de position pour sortir une note plus juste, ou plus confortable.
Se dire que bébé entend, même s’il ne comprend pas, ressent les vibrations, et plus tard, réagira à ces sons, c’est une expérience merveilleuse.
Vivement la semaine prochaine !

Esprit vagabond

Concert de rentrée pour les « Concerts de Midi » à Rennes. Au programme, des duos pour violoncelle d’Offenbach.
Retrouver cette sensation unique, se laisser porter par la musique, partager les émotions de l’auditoire et la fierté des musiciens.
Sur un concert d’une heure, pas le temps d’attraper de crampes, ni de se lasser. Présentés à l’heure de midi, c’est une façon extraordinaire de couper une journée morose, ou harassante.
Laisser vagabonder son esprit le long des portées, savourer un final, applaudir à tout rompre une pièce particulièrement agréable. Légèreté ou gravité, suavité ou amertume, tout existe dans la musique, et chacun peut y trouver matière à rêver.
Je suis extatique.

Wishlist

On peut toujours rêver … si vous avez un cadeau à me faire, piquez donc dans la liste suivante :
– Le demi-frère de Lars Christensen
– La grammaire est une chanson douce et Les chevaliers du subjonctif d’Erik Orsenna
– La trilogie Star Wars en DVD (sortie demain !!!!)
bon, ok, j’arrête là.