Ce week-end, c’était les 60 ans de beau-papa. Réunion de famille, donc. L’occasion de voir des cousins de mon cher et tendre, qu’on a ne voit pas souvent. Et toute la fournée des petits-cousins, donc. C’est sympa ce genre de journée, mais ça laisse fichtrement un goût d’inachevé. Pas de le temps d’approfondir les choses. Et puis, trop loin. Et pas forcément grand’chose en commun, à part le fait d’être cousins. On a eu de la chance, il faisait vraiment un temps magnifique. Les gamins ont creusé des tranchées dans le potager. On a soufflé les bougies, offert des cadeaux. On s’est fait plaisir, un peu. On a fait plaisir, beaucoup. On voit vieillir les gens, et on se dit que c’est dur. On se demande ce qu’on sera au même âge. Et la question qui revient en boucle, insistante : « Et vous, c’est pour quand ? »
fallait dire leur répondre et vous c'est pour quand…
le cimetière.