Du rôle des amis

A la suite d’une conversation téléphonique (pour changer) …
J’aime être l’épaule compatissante, je me sens à l’aise dans la compréhension, l’écoute. Une forme d’empathie, de tolérance, bref j’aime être à la place de « celle qui écoute et ne juge pas ».
Revers de la médaille, c’est parfois très lourd à porter (mais selon le vieil adage, la joie se multiplie et la peine se divise) … et surtout il m’est presque impossible, à moi, de me livrer vraiment. Pas directement. Ne pas se montrer faible quznd tout le monde pense que vous êtes fort. Je l’ai fait, presque contrainte, à un professionnel de la chose (entendez un psy) pendant plus d’un an. Entre faille narcissique, décalage d’image et rapport de force. Et depuis, j’ai commencé ce journal. Réceptacle de mes espoirs, colères, haines, joies aussi, je me suis fabriqué ma propre épaule, sur laquelle je peux toujours me reposer, quelles que soit les circonstances.
Et mon Panda ?
Chacun ses hauts, chacun ses bas. Il faut apprendre à se soutenir mutuellement, sans tomber dans le piège de la culpabilité. Trouver ses points forts, apprendre de ses points faibles.
Et tenir.

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