De la prédestination professionnelle

Mon prof de danse n’est pas une folle. Ca paraît bizarre de dire ça comme ça, surtout quand on l’entend dire des choses comme « on met le popo dans la diago ». La première fois qu’on l’entend, ça fait comme un choc.
Tout ça pour dire que donc, il est marié et a même deux enfants. Des garçons. Jusque là, rien de spécial. Sauf qu’il n’en fera pas des danseurs. « Ah non, surtout pas. C’est trop dur comme métier ». Mais quel métier est facile ? Gréviste à la SNCF ? Oui, mais là ça compte pas.
Sans retomber dans l’excès inverse, « Toi aussi tu seras banquier | agriculteur | comptable | cheminot (rayer les mentions inutiles) », pourquoi dénigrer systématiquement son métier, et au-delà, sa boîte, ses occupations ? Cette auto-flagellation devient pénible ! Il est aujourd’hui particulièrement difficile d’affirmer que l’on s’éclate dans son boulot ! C’est ringard paraît-il, et même Cosmo, bible féministe s’il en est s’en émeut.
Pas étonnant après ça qu’on se retrouve avec des cohortes de chômeurs diplômés en histoire de l’art. C’est intéressant, l’histoire de l’art, mais c’est un peu bouché comme filière.
Tout ça pour dire, carpe diem …. on verra après 😉

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