Acrostiche

Les acrostiches, ce sont ces petits poèmes qui s’appuient sur un nom ou un mot, écrit à la verticale, et dont chaque vers commence avec une lettre de ce mot.
En voici un, naïf, concocté dans la voiture, sous la pluie, à partir du mot PANDA :

Pardonnez au bonheur de n’
Avoir pas le temps de rester plus longtemps
Ne lui en veuillez pas
De ne pas demeurer
Ainsi pour l’éternité

Plus tard, en version graphique …..

Et c’est reparti

Ben oui, ma seule résolution de l’année, c’est : un petit bébé Panda …. donc, après cycles d’induction, cœlioscopie et autres joyeusetés du même (fond de) tonneau, nous voici en route pour une insémination artificielle (IAC pour les intimes). Pour une fois, et pour la suite du sujet, je quitte la première personne pour parler de « nous » …. Parce que, mine de rien, c’est important, et trop de nanas en traitement le font sans aucun soutien de leur conjoint. Pourtant, et jusqu’à preuve du contraire, les enfants se font à 2 (si, si). Je souligne (encore) là le caractère extraordinairement extraordinaire (j’insiste) de mon Panda. Y’a pas à dire, c’est vraiment un formi-pandable :D.

Scoop

Faisant fi de l’anonymat proclamé de ce blog (si, si) voici une photo de moi à l’âge d’un an et quelques 8) ….

Petite fille innocente et encore fille unique (mais plus pour longtemps, Frangine n’était pas loin). Ignorante encore des tracas qui l’attendaient plus tard, mais mon habileté à faire des pâtés de sable préfigurait déjà mon addiction à SimCity (nul n’est parfait).
C’est un plaisir sans cesse renouvelé de sortir ls vieilles photos, réentendre les mêmes commentaires, les mêmes histoires de famille. Trouver des ressemblances, éclater de rire. Un peu de nostalgie d’une époque révolue, émotion à la découverte d’une photo rare.
Et se dire que dans 20 ans, c’est peut-être mes photos qu’on regardera comme ça.

Coup de bambou

La danse n’était pas forcément là pour me remonter le moral ce soir …. une des élèves est enceinte …. Malgré tout, ça fait bizarre. Mal.
Et puis, je reprend le dessus, doucement.
Se raisonner. Après tout, le bout du tunnel n’est pas forcément si loin.

Grisaille

Il pleut dans mon coeur comme il pleut sur la ville ….
Après décembre et ses lumières, janvier est morne et sans attente.
Pourquoi cette impression de vide, ce pincement au coeur, cette tristesse impalpable ? Tout est passé trop vite, on a manqué de temps pour dire aux gens qu’on est content avec eux. Tout reste superficiel, pour ne pas s’impliquer, ne pas montrer ses faiblesses.
J’aurais tout donné pour que l’espoir ne soit pas déçu, encore.

This is the end

Mon sapin déplumé n’est plus.
Trop dans le passage, il n’a pas résisté.
Bon, ben c’est terminé maintenant, plus de réveillon jusqu’à l’année prochaine. Bientôt les boutiques et les centre-ville auront troqué leurs habits de lumière contre la grisaille de l’hiver. Bientôt les vacances au ski.
Et toujours, lancinante, cette question : « C’est bientôt, l’été ? ».